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Channel: 1960s Archives - Rock Made in France
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Les Fantômes

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Thomas Davidson Noton (Dean), Daniel Maranne et Jean-Claude Champon aka Jean-Claude Chane jouent sur la côte à Juan-les-Pins lorsqu’ils sont repérés par le label Vogue lors d’un crochet amateur dans la région. De retour à Paris, Charlots (ex Cyclones) et Jacky se joignent à Dean et Dany pour former Les Fantômes et signer le premier contrat. Jean-Claude Champon en profitant pour rejoindre Les Champions. Quand à Daniel Maranne, il arrête les Art et Métiers et se consacre à 100% au groupe qui commence à connaître un joli petit succès dans son fief : Ivry, Saint-Maur et Alfortville. Monsieur Maranne père, et maire d’Ivry, y serait pour quelque chose ? Une chose est sûre, Madame Maranne achète voiture (une ID19 break) et matériels, et n’hésite pas à héberger les membres du groupe qui se font chasser de chez eux ! Cette vraie bande de copains sort son premier disque en 1962 où se côtoient reprises et compositions originales toujours sous l’angle d’une formation instrumentale. Au total, les Shadows français vont sortir sept SP.
Comme de nombreux groupes, c’est le service militaire qui va faire dérailler le train. Jacques Pasut s’en va en 1963 et c’est Jean Claude Champon qui revient et le remplace à la guitare. Ils continuent ainsi jusqu’en 1964 sous leur propre nom ou en accompagnant Eddy Mitchell. Mais la mode n’est plus aux groupes instrumentaux. Pire, chaque chanteur exige de se faire accompagner par des musiciens anglais. L’ex Chaussettes Noires ne déroge pas à la règle et ne garde alors que Dean et Michel ! Les Fantômes n’y résistent pas.

A ranger entre Les Chaussettes Noires et Les Champions


Avant et pendant Les Fantômes : Les Cyclones (Charlot Benarroch) – Les Chaussettes Noires (Michel Gaucher) – Eddy Mitchell


Que sont-ils devenus ?
Jean-Claude Champon aka Jean-Claude Shane passe du côté des Champions, revient dans le giron Fantôme. Ensuite, il sort trois EP sous le nom de Claude Shanes dont le titre « Mao Mao » que l’on retrouve ne bande son de La Chinoise de Godard sorti en 1967. Ce même disque contient un des premières compositions d’Alain Bashung « Il est grand temps de faire… boom« . Les deux autres SP sortiront un peu avant mail 68 les très polémiques « La haine« , « Le fric« , « Hippie Hippie« , « L’amour pas la guerre« . Il est depuis retourné vivre à Grenoble, sa ville d’origine où il a fini par tenir un restaurant puis reprendre l’entreprise familiale de fleurs.

Charlot Benarroch assure la batterie derrière la fine fleure de la variété française, mais aussi Jacques Higelin, Dick Rivers et… Les Gypsy King !

Jacques Pasut
est devenu cadre chez Total

Après avoir déniché outre Manche le titre «
Gabriel » pour Johnny Hallyday, Thomas Davidson Noton devient Directeur Artistique notamment de Renaud. Début 2000, c’est lui qui invite les rappeurs français à déclamer l’auteur de « Marche à l’ombre » sur l’album « Hexagone 2001 »

Daniel Marrane
(1943-1988) remplace Jacques Dutronc comme Directeur Artistique chez Vogue. Il tient ensuite un garage, tourne mal (4 ans de prison au début des 70’s) et meurt assassiné d’une balle dans la tête à l’aube du 16 juin 1988.

Fiche technique des Fantômes

Ou : Ivry-sur-Seine
Quand : entre 1961 et 1964
Genre : Rock
Line up
1961 : Thomas Davidson Noton aka Dean (Guit) – Daniel Maranne aka Dany (Basse) – Charlot Benarroch (Batterie) – Jacques Pasut aka Jacky (Guit)

1963 : Thomas Davidson Noton aka Dean (Guit) – Daniel Maranne aka Dany (Basse) – Charlot Benarroch (Batterie) – Jean-Claude Chane (Guit)
1964 : Thomas Davidson Noton aka Dean (Guit) – Daniel Maranne aka Dany (Basse) – Charlot Benarroch (Batterie) – Jean-Claude Chane (Guit) – Michel Gaucher (Sax)
Albums
1962 : « Tête à tête avec Les Fantômes » (Vogue)
1963 : « Les Fantômes et leur Big Sound bazard » (Vogue)

1963 : « Loop de loop » (Vogue)

1974 : Compilation « Les Fantômes à la mode retro » (Vogue)

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Les Lionceaux

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Les Lionceaux sont les dignes représentants de ces « Anti Yéyé » chers à Christian Eudeline dans son ouvrage « Anti Yéyé, une autre histoire des sixties » paru chez Denoël. Par opposition aux Sheila, Sylvie Vartan et autres Claude François, des artistes comme Michel Polnareff, Ronnie Bird, Antoine et bien sûr Les Lionceaux jouent la provocation et revendiquent une filiation directe avec le rock. Si on se souvient des fesses de Polnareff ou des élucubrations d’Antoine, n’oublions pas qu’Alain Hattat se fait réformer après trois petites semaines seulement sous les drapeaux. « Je suis obligé, sinon le groupe n’existe plus. Je suis d’un tempérament nerveux et pour accélérer le processus, je prends de la quinortine, ils ont eu peur que je n’en revienne pas », rappelle-t-il. A l’heure où le départ sous les drapeaux de Johnny Hallyday est célébré parla France entière (et bien mis en scène par sa maison de disque), l’acte de résistance d’Alain Hattat est téméraire en ces temps de guerre d’Algérie. Heu, pardon, de mission de police dans un territoire français…

L’histoire des Lionceaux débute à Reims en… 1959 lorsque deux amis de bac à sable, Alain Hattat et Jean-Louis Percy, décident de reprendre les standards du rock. Le duo se nomme alors Bill et Bill Prime. Mais l’idée d’un vrai groupe trotte dans la tête d’Alain Hattat. Résultat, un autre copain d’enfance les rejoint, le batteur Max De Schutter, rapidement rejoint par Jean-Claude Bourgeois à la basse. Et oui, pour faire un groupe, il faut être quatre ! En 1961, le quatuor est donc au complet et la vraie vie peut commencer. Enfin ! Une existence loin du bel canto et de la musette des parents qui passe par l’incontournable monde des reprises des Shadows et de Cliff Richard.
Mais au bar Le Gaulois, véritable QG du groupe à Reims, la tension monte et les idées fusent : il faut absolument un nouveau chanteur aux Lionceaux pour remplacer Jean-Louis Percy, parti servir son pays. Le bouche à oreille fonctionne et Alain Dumont aka Willy Stevens est engagé après de nombreuses auditions. « C’est le moins mauvais que j’ai trouvé » se souvient Alain Hattat en 2011. A l’image de la grande faucheuse, la grande muette abat ses cartes et ne laisse pas tranquille les champenois. Max De Schutter part à son tour à l’armée. Il est remplacé par Pierre Sainz. Lui c’est l’appel du groupe Billy Bridge et les Mustangs qui fait office de chant des sirènes. Il est remplacé par l’inamovible Michel Mathieu aka Bob. Quand à l’arrivée de Bruno Arrigoni pour 3 mois au sein du groupe, laissons lui la parole : « Je suis arrivé en remplacement de Jean Claude Bourgeois qui était guitare basse, Alain m’a laissé sa  place de soliste avec élégance, d’août au 1er novembre 62, date de mon départ sous les drapeaux. Et c’est Jean-Claude Dubois (Dan) guitare basse qui m’a remplacé, Alain reprenant sa place de soliste« . Sans oublier Michel Taymont qui remplace Jean-Louis Percy… Bref, jusqu’en 1962, le line up s’adapte aux circonstances. C’est le moins que l’on puisse dire.

Un an après la création officielle du groupe, et comme nombre de rockeurs impétrants, Les Lionceaux montent sur Paris dans l’espoir de recevoir leur diplôme au Golf Drouot. C’est chose faîte le 1er juin 1962.Mais la consécration va attendre encore quelques semaines et prendre le chemin de la célèbre émission de télé «Age tendre et tête de bois» d’Albert Raisner. Dans leur fief à Reims et face à 35 groupes de la région, Les Lionceaux remportent la finale à 3 reprises dont une superbe victoire face aux Bourgeois de Calais le 13 avril 1963. Pour la quatrième participation, les dés sont pipés et Albert Raisner leur explique qu’il ne peut les laisser une nouvelle fois gagner. En revanche, « Il y aura dans la salle cinq maisons de disque, et l’une d’entre elle devrait bien vous choisir » ! Paris audacieux qui s’avère payant puisque Lee Hallyday (le cousin de notre Johnny national) les signe dans la foulée chez Mercury, filiale de Philips. En revanche c’est un coup dur pour Alain Dumont qui est débarqué du groupe. Ce sont donc quatre musiciens chanteurs (Alain Hattat à la guitare soliste, Michel Taymont à la rythmique, Jean-Claude Dubois aka Dan à la basse et Michel Mathieu aka Bob à la batterie) qui partent deux mois en tournée avec Johnny Hallyday comme… choristes ! Mais leur technique (et leur contrat !) leur ouvre les portes des studios. Fini les reprises des Shadows. Lee Hallyday en a décidé autrement : ils seront les Beatles français ! Tout simplement. A partir de novembre 1963, les 45t d’adaptation en français des Fab Four s’enchaînent, mais également la valse des membres du groupe : on comptera 13 musiciens au total dont Gérard Fournier aka Papillon (respectivement ex Players, Aristocrates et Mercenaires) venu remplacer Jean-Claude Dubois parti précipitamment en Belgique retrouver une belle blonde. Il s’en mord encore les doigts.

C’est en 1964 avec Papillon qu’ils enregistrent leurs nouvelles covers des Beatles. Le succès est au rendez-vous qui leur ouvre la voix royale des tournées estivales aux côté de Claude François et des Gam’s. Le quatrième 45t est dans la boîte en 1965. Année où ils s’exposent à nouveau aux charmes médiatiques d’« Age tendre et tête de bois » à Offenbourg en Allemagne où un certain caporal-chef Jean-Philippe Smet est en poste. Gérard Fournier a du être séduit par le personnage puisqu’en 1965, il rejoint Johnny Hallyday au sein de ses Blackburds. Cela sonne le grand retour de Jean-Claude Dubois, tandis que Michel Taymont est remplacé par Jean-Pierre Gaillet.

Mais le principe des reprises des Beatles s’essouffle. Malgré un beau travaille de choriste dans l’ombre de la star Hallyday, de l’étoile filante Jean-Claude Germain et de belles tournées avec Chuck Berry, Ronnie Bird, Antoine & ses Problèmes, Menphis Slim… le succès n’est plus au rendez-vous. Le dernier 45t avec deux morceaux originaux signés Alain Hattat et Michel Mathieu ni changera rien. En 1966 l’arrivée d’Herbert Léonard à la guitare et au chant piqué aux Jets lors d’un concert à Strasbourg, ne sera que le chant du signe. Pour honorer les contrats, je groupe tourne jusqu’au printemps 1967. « J’étais trop fier pour me faire jeter. J’ai préféré tout arrêter avant la dégringolade finale » explique Alain Hattat.
Au total, ces quatre (sic) excellents musiciens dans le vent vont interpréter trente titres, dont une dizaine de reprises signées Lenonn-McCartney et enregistrer sept 45t. Pourtant l’histoire des Lionceaux ne s’arrête pas là. En 1992, Alain Hattat et Michel Mathieu enregistrent un medley de leurs meilleurs titres. Mais le soutien de François Jouffa n’arrive pas à transformer leur investissement (100 000 Francs) en jack, pot. L’échec est cuisant. En 2004, Alain Dumont décide de raconter l’histoire des Lionceaux. L’occasion pour tout le monde de se retrouver et de donner un concert unique pour la promotion de l’ouvrage. Unique ? Pas si sûr puisque FR3 les réclame en 2005. Et l’histoire se répète tristement pour Alain Dumont qui est une nouvelle fois écarté du groupe. Pourtant un album original des Lionceaux voit le jour en 2005 sous le nom de Lionceaux Revival. Mais l’orage gronde entre les membres historiques de la formation. Les Lionceaux Revival d’un côté (avec Alain Dumont et Michel Mathieu) et Les Lionceaux Story de l’autre avec Alain Hattat, Jean-Claude Dubois, Jean-Louis Percy et Bruno Arrigoni.
A ranger entre Ronnie Bird et Les Chats Sauvages
A écouter sur Myspace
A écouter / voir en 2004. Et là aussi à la Convention du Disque

Avant Les Lionceaux
Les Jets (Herbert Léonard) – Les Players, Les Aristocrates et Les Mercenaires pour Gérard Fournier. Les Ombres pour Bruno Arrigoni et les Betonneuses Boys et ses Marteaux Piqueurs pour Jean-Claude Dubois.

Que sont-ils devenus ?
Alain Hattat arrange les deux premiers 45t d’Herbert Léonardqui vient de signer avec Lee Hallyday. Ensuite il tourne avec Claude François, Sylvie Vartan et surtout Joe Dassin dont il dirige l’orchestre pendant 12 ans. Une longue amitié lie les deux hommes. Alain Hattat étant même le témoin de Joe Dassin pour son mariage. Ensuite, il devient le régisseur d’Herbert Léonard pendant 8 ans, puis gérant d’une société. L’expérience entrepreneuriale tourne mal…
Alain Dumont, est devenu conseiller municipal de la ville de Reims. Il a rédigé la biographie officielle du groupe en 2004 qui a permis aux Lionceaux de remettre le couvert.
Né en 1938, Michel Taymont décède d‘un cancer en 1970.

Gérard Fournier
aka Papillon (1949-1989) quitte le groupe pour Johnny Hallyday puis monte Triangle en 1967. Il y restera jusqu’en 1974, année où il sort son album solo « La planète Rock’n’Roll ».

Michel Mathieu
aka Bob épouse la carrière du professorat dans un établissement préparant au BTS d’ingénieur du son.

Bruno Arrigoni
rejoint les Zodiacs de 1965 à 1967, puis reprend le magasin photo de son père et fait prospérer l’affaire en rachetant plusieurs boutiques. Dont celle de Beauvais où il tombe sur les photos d’Alain Hattat au mariage de Joe Dassin !! Il est à la retraite depuis 2004.
Herbert Léonard fait la belle carrière solo que l’on connaît.

Jean-Louis Percy
est architecte-décorateur. Avant cela, il a joué et chanté dans différents orchestres de bal, puis a rejoint la formation de Ray Bauris jusqu’en 1981 date à laquelle il crée son propre orchestre « Pascal Perry » jusqu’en 1994.


Max de Shutter
est devenu gérant d’un magasin de meubles.


Jean-Claude Bourgeois
a travaillé dans l’assurance.


Pierre Sainz
fait un excellent Champagne à Bouzy sous l’appelation André Clouet et joue toujours avec les Mustangs.


Enfin, Jean-Claude Dubois aka Dan a collaboré avec
Dick Rivers, Joe Dassin, Christophe, travaillé comme musicien de studio et joué pendant 7 ans en Italie avec un orchestre de Rythm and Blues.
Fiche technique des Lionceaux
Ou
: Reims
Quand : entre 1961 et 1966 – Reformation en 2005 sous le nom Les Lionceaux Revival
Site internet
Genre
: Rock
Line up
Alain Hattat (Guit) – Michel Thaymond (Guit) – Jean-Claude Dubois aka Dan (Basse) – Michel Mathieu aka Bob (Batterie)
Ils ont fait parti des Lionceaux
Alain Dumont aka Willy (chant) – Jean-Claude Bourgeois (Guit) – Jean-Pierre Gaillet (Claviers) – Pierre Sainz (Batterie) – Gérard Fournier aka Papillon (Basse) – Herbert Léonard (Chant) – Bruno Arrigoni (Guit) – Jean-Louis Percy (Chant, Guit) – Max De Schutter (Batterie)
Albums
1964 : « Les Lionceaux » (Fontana (Canada))
1965 : « Les Lionceaux en direct du Bilboquet » (Mercury Records)
1990 : Compilation “4 garçons dans le vent” (Dial)
2001 : Compilation « Les lionceaux » (Universal)
2005 : Compilation « Flash Back »
2005 : « Les Lionceaux revival »
2011 : Live « 1961-2011 : 50 ans la légende des sixties » (disponible ici)

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Les Boots

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Ken Jones, Trèfles… Finalement, ce sera Les Boots en 1965 malgré l’enregistrement d’un premier EP des Trèfles. Nom du groupe, personnel, rôle de chacun…les années 60 filent à grande vitesse et chacun butine d’une formation l’autre quand ce n’est pas quelques heures sup comme musicien de scène pour le compte de tiers (Mick Harvey ou Ronnie Bird pour Joël Rive) voire une sous location globale comme c’est le cas pour les Problèmes (Antoine), Dynastie Crisis (Michel Polnareff) ou Les Boots sur le disque de Gilbert Safrani « Les gens s’en vont dans le ciel » en 1966. Bref, les quatre parisiens adoptent ce nom après avoir entendu la chanson de Nancy Sinatra « These boots are made for walking ». Les répétitions intensives et quotidiennes durent plusieurs mois jusqu’à ce qu’ils décrochent la première partie de Chuck Berry.
Au printemps 1966, c’est un contrat avec Polydor qui leur permet d’enregistrer le premier EP 4 titres au Studio des Dames à Paris (qui appartient au label). Suivent de nombreux concerts au Bus Paladium, à la salle Wagram… Puis à l’automne c’est le second EP comprenant « Les gens sont méchants » signé J.Monty et Bryan Mu alias Eric Charden. Faute de ventes suffisantes, le contrat est rompu avec Polydor. Et le groupe se disloque après avoir refusé d’enregistrer une chanson pour la société de cosmétique Twenty. Les Boots reste cependant un des premiers groupes français à signer ses propres chansons ne se contentant pas de simples reprises et adaptations de titres anglo saxons.
Début 67, leur dernier disque ne paraît pas malgré le très bon « Tout va bien« . L’intégrale de ce groupe est aujourd’hui compilée en CD.


A ranger entre
Les Problèmes et Les Lionceaux

Avant Les Boots : Joël Rive a été le guitariste de Ronnie Bird – Les Médiators (Farid Khaldi)

Que sont-ils devenus ?
Robert Fitoussi
enregistre plusieurs disques en solo avec Joël Rive comme musicien puis entre dans les Hot Beats, un groupe de reprise des Beatles, les Jets, devient musicien de Stone, participe à la fin de l’aventure des Variations puis connaît le succès en 1982 sous le nom de F.R. David avec le tube « Words ».
Farid Khaldi
devient Denis Pépin et connaît un certain succès avec sa reprise de « Marinette » de Georges Brassens en 1975. Peu après, il arrête la musique.

Fiche technique des Boots
Ou
: Paris
Quand
: entre 1965 et 1967
Genre : Rock
Line up
Robert Fitoussi (Basse, Chant) – Farid Khaldi aka Denis Pépin (Guit, Chant) – Jean-Claude Barre (Batterie) – Joël Rive (Guit)
Albums
1966 : EP « Laissez briller le soleil » (Polydor) 
1966 : EP « Les gens sont méchants » (Polydor)
1997 : Compilation « Tout va bien » (CD LCD)

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Les Champions

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Transfuge des Chats Sauvages, le batteur Willy Lewis est invité par Eddy Barclay à monter son propre groupe en 1961 pour concurrencer la formation Dick Rivers. Sous le nom de Champions, ils signent sur le jeune label Bel Air, filiale de Barclay qui possède… Les Chaussettes Noires. Le Show Biz, son univers impitoyable… ! Son pote des Fantômes, Jean-Claude Champon prend immédiatement le micro. Un micro qu’il garde plus longtemps que les baguettes de son ami Willy Lewis puisque ce dernier quitte le groupe après le premier 45t « Le rock du bagne ». En 1962, le chanteur est hospitalisé. Le quartet en profite (fortement invité ?) pour jouer les backing band de nombreux interprètes dont Gene Vincent, tout en enregistrant plusieurs titres instrumentaux sous leur nom. Mais le concept fait long feu. Idem pour la formule avec les musiciens assurant les vocaux. Le changement frénétique de personnel ne fera qu’annoncer l’inévitable fin du groupe en 1964 après 8 SP au compteur.


A ranger entre
Les Chats Sauvages et Les Fantômes

Avant Les Champions : Les Chats Sauvages (Willy Lewis à la batterie) – Les Fantômes (Jean-Claude Champon y fut le chanteur au tout début du groupe) – Les Satellites (Claude Ciari)

Que sont-ils devenus ?
Alain Santamaria joue avec les Fingers puis les Players
Jean-Claude Champon
(aussi connu sous le nom de Jean-Claude Lannes) rejoint à nouveau Les Fantômes en 1963 comme guitariste. Il sort trois EP sous le nom de Claude Shanes. Le second contient le titre « Mao Mao » que l’on retrouve en bande son de La Chinoise de Godard sorti en 1967. Ce même disque a l’insigne honneur de posséder un des premières compositions d’Alain Bashung « Il est grand temps de faire… boom« . Le dernier EP sort un peu avant mail 68 avec les titres polémiques « La haine« , « Le fric« , « Hippie Hippie« , « L’amour pas la guerre« . Jean-Claude Champon est depuis retourné vivre à Grenoble, sa ville d’origine, où il a tenu un restaurant avant de reprendre l’entreprise familiale de fleurs.
Claude Ciari s’installe au Japon et continue la musique. Plusieurs albums sont à inscrire sur son CV. Il possède aujourd’hui un studio d’enregistrement dans le Marais à Paris.
La courte pige d’André Ceccarelli au sein des Champions ne doit pas faire oublier sa superbe carrière : dans
le Jazz tout d’abord avec l’orchestre d’Aimé Borelli dans le milieu des années 60 où passeront également Maurice Vander (père de Christain Vander, fuur leader de Magma) et Martial Solal. On le retrouve également au sein de la formation Troc au début des années 70. Comme musicien de Studio, il participe à l’enregistrement de plus de 1000 disques ! Il tourne avec l‘ONJ et Dee Dee Bridgewater. Il publie sous son nom une dizaine d’albums, dont le dernier « Golden land » est sorti en 2007. 

Fiche technique des Champions
Ou
: Paris
Quand : entre 1961 et 1964
Genre : Twist
Line up
1961 : Willy Taïeb aka Willy Lewis (Batterie) – Jean-Claude Champon aka Jean-Claude Shane (Chant) – Claude Ciari (Guit) – Alain Santamaria (Guit) – Benoït Kaufman (Basse)
1961 : Jean-Claude Champon aka Jean-Claude Shane (Chant) – Claude Ciari (Guit) – Alain Santamaria (Guit) – Benoït Kaufman (Basse) – Yvon Ouazana (Batterie)
1964 : Alain Santamaria (Guit) – Benoït Kaufman (Basse) – Yvon Ouazana (Batterie) – Jean-Louis Licart (Guit)
1964 : Alain Santamaria (Guit) – Benoït Kaufman (Basse) – André Ceccarelli (Batterie) – Tony Harvey (Guit)
Albums
1962 : SP « Bye bye mon amour » (Bel Air)
1962 : SP « Petit Gonzalès » (Bel Air)
1962 : SP « Ma mélodie » (Bel Air)
1963 : SP « Poupée brisé » (Bel Air)
1963 : SP « T Shirt » (Bel Air)
1963 : SP « La longue marche » (Bel Air / CPI)
1963 : SP « Cruel sea » (Bel Air)
1964 : SP « Les revenants » (Bel Air)

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Système Crapoutchik

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Système Crapoutchik ! Il y a plus… évident comme nom de groupe. Tout ça parce que Jacques Dutronc n’arrivait pas à prononcer (et à se souvenir !) du nom de son musicien Gérard Kawczynski, qu’il a fini par l’appeler Crapoutchik. Car avant de fonder le groupe, toute la petite bande était au service de l’homme au cigare. D’excellents musiciens qui décident de fonder leur groupe afin de concurrencer les formations pop britanniques de l’époque. Rude tache, mais réel talent pour nos parisiens. Malheureusement, comme la quasi-totalité des groupes de l’époque, aucune reconnaissance collective n’est venue récompenser leurs efforts. Leur réseau leur permet néanmoins de publier deux EP et un 45t chez Vogue avant de signer un album sur le jeune label Flamophone créé par Claude Puterflam. Le même Claude Puterflam devenant par la même occasion le chanteur du groupe. A défaut de succès, l’opus restera à jamais le premier concept-album à paraître en France ! La suite n’est guère brillante malgré l’édition de trois SP. Système Crapoutchik se sépare en 1970. Mais, non sans humour, Flamophone sort un an plus tard un double album appelé « Flop » regroupant inédits et 45t du groupe. En 1975, Claude Puterflam essaye en vain de relancer la machine.

A ranger entre Il Etait Une Fois et Martin Circus 

Avant Système Crapoutchik
Les Murator’s, Les Guitares du Dimanche, Les Mods, Jacques Dutronc (Jean-Pierre Alarcen) – Les Murator’s, Les Mods, Jacques Dutronc (Alain Le Govic) – Les Rebelles (Michel Pelay) – Gérard Kawczynski et Christian Padovan sont d’anciens Alphas (1962) qui deviennent Challengers en 1964 en signant chez Vogue puisque Jacques Wolfsohn un des directeurs du label et éditeur de musique possédait la maison d’édition Alpha. Ils accompagnent le chanteur Jessie, qui deviendra de nombreuse années plus tard le compositeur attitré de Mylène Farmer. Gérard Kawczynski rejoint Les Players de 1965 à 1966 puis Jacques Dutronc jusqu’en 1967.

Que sont-ils devenus ?
Alain Le Govic aka Alain Chamfort continue avec Jacques Dutronc et enregistre avec lui les plus grands succès de ce dernier : « On nous cache tout, on nous dit rien », « La Fille du Père Noël », « Les Play-boys », « J’aime les filles », « Les Cactus »… En 1968, il tente sa chance sous son propre nom, avec 5 SP à la clef jusqu’en 1970. Mais rien ne se passe… Si ce n’est que le dernier 45t ne sort même pas en France ! (En Allemagne uniquement). Il rejoint alors Claude François et travaille (compose, chante, etc) pour les artistes du groupe Flèche. En 1972, il tente à nouveau sa chance sous le nom d’Alain Chamfort. C’est un succès avec « Dans les ruisseaux ».
En 1976, il signe chez CBS et il faudra attendre 1979 et le troisième album pour entendre « Manuréva » écrite par Serge Gainsbourg. Un titre qui au départ devait s’appeler « Adieu California » avant que le duo n’entende parler du navigateur Alain Cola et de son bateau. Le début de la reconnaissance qui se termine en 2004 par un abandon total de sa dernière maison de disque, Delabel, faute de ventes. Aujourd’hui avec des labels indépendants ou en autoproduction, Alain Chamfort poursuit l’aventure notamment avec un dernier album hommage au couturier Yves Saint Laurent sorti en 2010.

En 1970, Jean-Pierre Alarcen enregistre avec Jacques Dutronc, le groupe
Eden Rose pour leur album « On the way to eden ». Ensuite c’est l’aventure Hair, et une présence au sein des groupes Sandrose et Nova puis de la formation jazz Tartempion en 1973, date à laquelle il devient aussi le guitariste de François Béranger jusqu’en 1978. En 1975, il sort son premier album solo où l’on retrouve Francis Lockwood (Magma, Volkor) et Jean-Paul Asseline (Magma, Rhessus O). Suivront deux autres opus en 1979 et 1998. A voir (et à entendre !) sur un Taratata de 1993 à la guitare solo. On comprend alors mieux pourquoi, dans son autobiographie, François Béranger parle en ces termes de son guitariste : « Jean-Pierre Alarcen est un guitariste génial. J’emploie le terme à dessein. Un vrai musicien, à la technique sûre et variée, qui sait rester à l’écoute de la chanson. Alarcen vint, avec sa guitare, son talent, sa gentillesse et son humour. Il vint aussi avec sa sono et son camion…, apports techniques inestimables que nos moyens financiers à l’époque nous interdisaient. [...] Quand j’ai connu Alarcen, son intention était d’arrêter le métier. Ses expériences passées, déjà nombreuses, l’avaient dégoûté du showbiz. Son projet était… de faire des livraisons avec son camion (reliquat avec la sono, d’un groupe qui n’avait pas marché). C’était un pur et dur – il l’est resté – résolu à ne pas transiger avec l’idée qu’il avait de la musique. Cette intransigeance explique en partie qu’il n’a pas fait la carrière qu’il aurait pu faire. ».
Depuis, il poursuit une belle carrière de musicien de studio, notamment avec Renaud. A découvrir absolument son duo avec le joueur de cornemuse Bruno Le Rouzic (album « Voyages » sortie en 2009 sur Coop Breizh) !

En 1971 Gérard Kawczynski rejoint la troupe de la comédie musicale « Hair ». Un an plus tard, i
l joue avec Véronique Sanson (où l’on retrouve également Christian Padovan et André Sitbon). En 1973, il retrouve un autre opéra rock, celui de Claude Michel Schönberg qui signe « La Revolution Française« . A partir de 1975, il devient musicien de studio en jouant avec toute la variété française de l’époque. L’année 1981 le voit s’illustrer dans le projet Nostalgics : reprendre les grands groupes qui ont marqué l’histoire du rock. Christian Padovan est également de la partie. A noter que Gérard Kawczynski est un des rares (le seul ?) français à signer un titre pour les Beach Boys ! Il a également écrit la musique du film « La vie est un long fleuve tranquille » d’Etienne Chatillez.

Christian Padovan
va accompagner les plus grandes stars des années 70 et 80 en France sans oublier Martin Circus en 1985 avec l’album « Trop sentimental », Roger Hogson de Supertramp et la composition de la BO « Les convoyeurs attendent » de Benoît Poelvoorde
.

Michel Pelay
fait également une belle carrière comme musicien et de compositeurs pour de nombreux artistes populaires dont Alain Chamfort (évidement !) et Michel Delpech. En 1966 et 1979, il sort 3 SP sous son nom et 2 sous le nom de Michel Perry.

Claude Puterflam
continue et sort au total une petite vingtaine de single (dont « Gwendolina » en 1972) sous son nom (et son label !) ou ceux de Peter Flam et Lenis Chorcas.
A voir 

 

Fiche technique de System Crapoutchik
Ou : Paris
Quand : entre 1968 et 1970
Genre : Pop
Line up
1968 : Gérard Kawczynski aka Crapou (Guit) – Michel Pelay (Batterie) – Christian Padovan (Basse) – Alain Legovic aka Alain Chamfort (Claviers, Chant) – Jean-Pierre Alarcen (Guit)
1969 : Gérard Kawczynski aka Crapou (Guit) – Michel Pelay (Batterie) – Christian Padovan (Basse) – Alain Legovic aka Alain Chamfort (Claviers, Chant) – Jean-Pierre Alarcen (Guit) – Claude Puterflam (Chant)
1969 : Gérard Kawczynski aka Crapou (Guit) – Christian Padovan (Basse) – Jean-Pierre Alarcen (Guit) – Claude Puterflam (Chant) – André Sitbon (Batterie)
Albums
1968 : EP « J’aime chanter » (Vogue)
1968 : EP « Un peu de rien » (Vogue)
1968 : SP « Ploum le clown » (Vogue)
1969 : « Aussi loin que je me souvienne » (Flamophone)
1971 : Compilation « Flop » (Flamophone)

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El Toro et les Cyclones

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L’histoire débute rue Blanche à Paris où Les Dritons jouent régulièrement avec Johnny Hallyday. Dès 1960, ce dernier signe chez Vogue et veut que ses copains l’accompagnent sur la tournée. Les parents des Dritons ne voient pas les choses du même oeil ! Les apprentis rockeurs ont à peine 16 ans… Nullement découragés, ils tentent à leur tour une audition chez Vogue avec Daniel Dray (Et Toro, c’est lui) au chant. Pour l’anecdote, Jean-Lou Licard est du voyage mais faute de place dans le taxi, prend le bus. Il arrive trop tard pour l’audition et Vogue ne veut pas en entendre parler. Le contrat signé, le nom trouvé, El Toro et les Cyclones, ils passent rapidement des surbooms aux premières parties des Chaussettes Noires et des Fantômes. Un single est gravé en 1961 comprenant 3 covers en français « L’oncle John », « Comme un tigre » et  « Vivre sa vie » plus le titre originale « Je l’aime telle qu’elle est ». Le second SP se fait sans Charles Benarroche parti rejoindre Les Fantômes. Il est remplacé par un ami de Johnny Hallyday, André Crudo. Mais comme de nombreux groupes de l’époque, c’est l’appel du Service Militaire qui va provoquer la fin prématurée d’El Toro et des Cyclones.
En 1963, Hady Kalafate, seul à Paris, est invité par Vogue à remonter Les Cyclones avec Jean-Pierre Delva (harmonica), Bernard Ferraro (guitare), Bernard Pholtzer (guitare) et Michel Peley (batterie). Ensemble, ils enregistrent deux 45t sans rencontrer un grand succès. En 1964, une nouvelle expérience est tentée sous le nom de Nasville Sound. Sans lendemain puisque le groupe raccroche en 1964.

A ranger entre Les Fantômes et Les Chaussettes Noires

Avant El Toro et les Cyclones
Les Dritons avec Jacques Dutronc, Hady Kalafate, Jean-Lou Licard (Gui) décédé en 1999, Jean-Pierre Huster (le frère de Francis) à la basse et Farid Kaldi à la batterie.

Que sont-ils devenus ?
En 1962, Charles Benarroche s’en va fonder les Fantômes. Il accompagne ensuite Julien Clerc et Françoise Hardy Puis joue avec Jacques Higelin sur son album « BBH 75« . Le titre de l’album n’étant que les initiales de trois musiciens : Charles Benarroche, Simon Boissezon (ex. Crouille Marteau) et Jacques Higelin bien sûr.
Jacques Dutronc joue derrière Eddy Mitchell, compose pour les Fantômes puis devient directeur artistique de Alpha après son service militaire en Allemagne. Il fait ensuite la carrière de chanteur (12 albums) et d’acteur (plus de 40 films dont l’incroyable « Van Gogh » de Maurice Pialat en 1991) que l’on connait ! 

André Crudo devient photographe (Salut Les Copains, Disco-Revue, Les Archives Nationales…) mais exerce toujours ses talents de batteur dans divers formations de jazz locales, notamment les Golfswingers. A noter qu’il a longtemps été arbitre aux Internationaux de tennis de Roland Garros.
Hady Kalafate joue avec Dick Rivers et Les Fingers. Ensuite, il collabore avec Jacques Dutronc et enregistrent ensemble l’énorme tube « Et moi, et moi, et moi » avec les ex Mods Pierre Alarcen à la guitare et Alain Le Govic (futur Alain Chamfort) aux claviers, mais aussi Michel Pele des Cyclones à la batterie, J. Pasut à la guitare rythmique et bien sûr Hadi à la basse. Résultat : 400 000 exemplaires vendus en quelques semaines. Ce sera ensuite la série de tube comme « Les playboys », « Paris s’éveille », etc. Plus tard, il va enregistrer un album solo, composer pour Bubble-Gum et Topaloff (1974) puis pour des spots de Pub (Maxwell qualité filtre, c’est lui !) avec Gérard Kawczynski ex Système Crapoutchik.
Dès 1964, Daniel Dray monte sa société décoration-étalagisme. Pour le plaisir, en 1990, il remonte El Toro sans les Cyclones. Mais Patrick Sabatier le repère et invite le groupe originelle sur le plateau d’une des ses émissions de variétés. Ils interpréteront « Fort Chabrol » (titre écrit par Jacques Dutronc pour Les Fantomes) et « Be bop a lula ». Il est à la retraite depuis 2000.
Bernard Ferraro accompagne Micky Amline, l’épouse et devient ornithologue.
Jean-Lou Licard joue au sein des Teddy Raye, des Pirates puis derrière Eddy Mitchell. Il décède en 1999.


Fiche technique d’El Toro et les Cyclones
Ou : Paris
Quand : entre 1961 et 1964

Genre : Rock
Line up
1961 : Daniel Dray (Chant) – Jacques Dutronc (Guit) – Hadi Kalafate (Basse) – Charles Benarroche (Batterie)
1962 : Daniel Dray (Chant) – Jacques Dutronc (Guit) – Hadi Kalafate (Basse) – André Crudo (Batterie)
1963 : Hady Kalafate (Basse) – Jean-Pierre Delva (Harmonica) – Bernard Ferraro (Guit) – Bernard Pholtzer (Guit) – Michel Peley (Batterie)
Albums
El Toro et les Cyclones
1961 : SP « L’oncle John » (Vogue)
1962 : SP « Le Vagabond » (Vogue)
Les Cyclones
1963 : SP « Firewater » (Vogue)
1963 : SP « A tombeau ouvert » (Vogue)

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Les Mods

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Début 1966, Alain Truffaut et Alain Le Govic ne se reconnaissent plus dans l’orientation musicale des Murator’s. Ce qu’ils veulent faire, eux, c’est du Ryhm’N Blues. Avec Jean-Pierre Alarcen à la guitare et Bernard Carl à la basse, ils montent leur propre formation du côté d’Argenteuil. Ce seront Les Mods. Composer, tourner dans les MJC de banlieue et recruter une section cuivre les occupent à plein temps. Cependant, ils arrivent à toucher le gros lot dès la première maquette enregistrée au studio de la Porte Saint Martin et présentée à Vogue qui va éditer deux 45t, dont le second 100%instrumental. Au total, huit titres dont sept signés « Le Govic – Truffaut ». Belle performance pour l’époque ! Mais cela ne marche pas fort et ils acceptent immédiatement à l’été 1966, d’accompagner Jacques Dutronc qui vient de sortir l’énorme tube « Et moi, et moi, et moi ». Une tournée de backing band quisonne le glas des Mods puisque qu’au fil des dates, seuls Alain Le Govic et Jean-Pierre Alarcen sont encore de la tournée.

A ranger entre
 Les Fantômes et El Toro et les Cyclones

A voir sur l’Ina

Avant Les Mods
: Les Dreamer’s, Les Shaker’s et les Murator’s (1964): les trois premiers groupe d’Alain le Govic – Les Skulls, Les Shaker’s, Les Murator’s (Alain Truffaut) – Les Murator’s, Les Guitares du Dimanche (Jean-Pierre Alarcen) – Les Skulls (Bernard Carl)

Que sont-ils devenus ? 

Alain Le Govic aka Alain Chamfort continue avec Jacques Dutronc et enregistre avec lui les plus grands succès de ce dernier : « On nous cache tout, on nous dit rien », « La Fille du Père Noël », « Les Play-boys », « J’aime les filles », « Les Cactus »… En 1968, participe à l’aventure collective du Système Crapoutchik. Il tente également sa chance sous son propre nom, avec 5 SP à la clef jusqu’en 1970. Mais rien ne se passe… Si ce n’est que le dernier 45t ne sort même pas en France ! (En Allemagne uniquement). Il rejoint alors Claude François et travaille (compose, chante, etc) pour les artistes du groupe Flèche. En 1972, il tente à nouveau sa chance sous le nom d’Alain Chamfort. C’est un succès avec « Dans les ruisseaux ». En 1976, il signe chez CBS et il faudra attendre 1979 et le troisième album pour entendre « Manuréva » écrite par Serge Gainsbourg et qui au départ devait s’appeler « Adieu California » avant que le duo n’entende parler du bateau du navigateur Alain Cola. Le début de la reconnaissance qui se termine en 2004 par un abandon total de sa dernière maison de disque, Delabel, faute de ventes. Aujourd’hui avec des maisons de disques indépendantes ou en autoproduction, Alain Chamfort poursuit l’aventure notamment avec un dernier album sorti en 2010 en hommage au couturier Yves Saint Laurent.

Alain Truffaut
retourne chez les Murator’s avec qui il enregistre deux 45t chez Vogue. En 1968, il retrouve Jean-Pierre Alarcen et Alain Le Gofic pour les deux premier 45t solo du futur Alain Chamfort. Après une courte tournée il rejoint ses parents en Côte d’ Ivoire, reprend ses études et reste plus de 20 ans comme…pilote de ligne ! Il est aujourd’hui à la retraite.

En 1968, Jean-Pierre Alarcen joue au sein du Système Crapoutchik. En 1970, il enregistre avec le groupe Eden Rose
pour leur album « On the way to eden ». Ensuite c’est un retour dans le Système Crapoutchik 
suivi de l’aventure Hair, des groupes Sandrose et Nova puis de la formation jazz Tartempion en 1973, date à laquelle il devient aussi le guitariste de François Béranger jusqu’en 1978. En 1975, il sort son premier album solo où l’on retrouve Francis Lockwood (Magma, Volkor) et Jean-Paul Asseline (Magma, Rhessus O). Suivront deux autres opus en 1979 et 1998. voir (et à entendre !) sur un Taratata de 1993 à la guitare solo. On comprend alors mieux pourquoi, dans son autobiographie, François Béranger parlait en ces termes de son guitariste : « Jean-Pierre Alarcen est un guitariste génial. J’emploie le terme à dessein. Un vrai musicien, à la technique sûre et variée, qui sait rester à l’écoute de la chanson. Alarcen vint, avec sa guitare, son talent, sa gentillesse et son humour. Il vint aussi avec sa sono et son camion…, apports techniques inestimables que nos moyens financiers à l’époque nous interdisaient. [...] Quand j’ai connu Alarcen, son intention était d’arrêter le métier. Ses expériences passées, déjà nombreuses, l’avaient dégoûté du showbiz. Son projet était… de faire des livraisons avec son camion (reliquat avec la sono, d’un groupe qui n’avait pas marché). C’était un pur et dur – il l’est resté – résolu à ne pas transiger avec l’idée qu’il avait de la musique. Cette intransigeance explique en partie qu’il n’a pas fait la carrière qu’il aurait pu faire ». 
Depuis, il poursuit une belle carrière de musicien de studio, notamment avec Renaud. A découvrir absolument son duo avec le joueur de cornemuse Bruno Le Rouzic (album « Voyages » sortie en 2009 sur Coop Breizh) !


Fiche technique des Mods

Ou : Argenteuil
Quand : entre 1965 et 1966

Genre : Rock
Line up
Alain Le Govic aka Alain Chamfort (Claviers, Chant) – Jean-Pierre Alarcen (Guit) – Alain Truffaut (Batterie) – Bernard Carl aka Skulls (Basse) – Maurice Raveyre (Sax tenor) – Alain Frécon (Trompette) – Pierre (Sax tenor).
Album
1966 : SP « J’veux partir » (Vogue)

1966 : SP « In the wind » (Vogue)

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Les Aristocrates

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Le groupe démarre aussi vite qu’il disparaît après deux 45t. Tout commence en 1962 lorsque le label Vega, à la recherche de son groupe de rock, signe ce jeune quintet qui n’a pas encore dépassé les murs de sa cave de répétition de Neuilly : Les Aristocrates. Pour Vega, il faut aller vite et se différencier de la concurrence. C’est pourquoi le groupe enregistre huit titres d’un seul coup et sort deux SP en même temps. Peine perdue. Les passages TV n’y feront rein, les ventes ne dépassent pas 50 000 exemplaires. Autre temps, autres chiffres ! Et même conséquence. Quelques dates plus tard dans d’obscures salles parisiennes conduisent à une engueulade générale pendant l’enregistrement du troisième 45t. Fin des Aristocrates. Michel Levieuge y croit pourtant et monte dans la foulée Les Nouveaux Aristocrates qui ne feront que quelques dates au Golf Drouot devant un public indifférent.

A ranger entre Les Chaussettes Noirs et Les Champions  

Que sont-ils devenus ?
Michel Levieuge prend la tête d’une compagnie de Taxis. Puis il retourne à ses premières amours et enregistre deux disques. Le premier avec Mort Shuman, le second avec Long Chris. De retour à la vie civile, il vend sa compagnie de taxi, prends une concession Volvo puis part s’occuper de chevaux andalous en Provence.
Dominique Delancray joue de la basse pour Christophe. Il se tourne ensuite vers l’informatique. Un secteur qui le conduit 10 ans au Brésil et de nouveau à Paris.
Jean-Pierre Guillaneuf travaille chez EDF après avoir joué quelques mois pour Hervé Villard.
Michel Guillaneuf joue pour Sylvie Vartan puis au sein de la compagnie « Le Petit Prince ». L’ex Sup de Co rejoint ensuite Vogue comme représentant puis Polydor comme Attaché de Presse. Il travaille aujourd’hui dans la vidéo.

Fiche technique des Aristocrates
A ne pas confondre avec Les Aristo du Québec qui exercent leur talent en 1966. A voir ici.
Ou
 : Paris
Quand : entre 1962 et 1963
Genre : Rock
Line up
Michel Levieuge aka Mick Harvey (Chant) – Michel Guillaneuf (Guit) – George Tournay aka Johnny de Tournay (Guit) – Dominique Delancray (Basse) – Jean-Pierre Guillaneuf (Batterie)
Albums
1962 : SP « C’est pas méchant / Oh Susannah / Le chemin de la joie / Hou ! Hou ! Oui » (Véga)
1962 : SP « Moi j’aime Ray Charles / Citoyen de l’espace / Jackie qu’as-tu fait de moi ? / C’est toi qui m’a appris l’amour » (Véga)

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Cruciferius

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Entre rythm’n’blues version Sly Stone et psychédélique bien rock, Cruciferius (initialement Cruciferius Lobonz De Prazdek), créé par Christian Vander et Bernard Paganotti, commence son histoire en enregistrant un 45t pour Bernard Paganotti sous le nom de Fatty Nauty. L’aventure se poursuit en accompagnant Ronnie Bird durant le très chaud printemps 1968 puis David-Alexandre Winter (le près de la célèbre Ophélie) au cours de l’hiver. Le tout sans Christian Vander qui quitte le groupe dès 1967 remplacé par l’ex batteur de Michel Jonasz Patrick Jean. Après une tourné en première partie d’Aynsley Dunbar, ils partent au Japon en 1969 avec Vanilla Fudge où ils sont reçus avec les honneurs de vrais rocks stars, identifiés comme les Rolling Stones français. De retour aux dures réalités françaises, ils font un passage remarqué à l’Olympia toujours en première partie de Vanilla Fudge. La même année 1969, ils collaborent au projet « Original Pop Corn », un disque réalisé par Frank Auffray, le patron de leur label Egg avec le guitariste Sam Choueka, l’arrangeur Karl Heinz Schäffer et le chanteur Vigon, lui aussi de l’écurie Egg. Le groupe se sépare en 1970 suite au départ de Bernard Paganotti pour le Japon où il retrouve Naoka qui est aujourd’hui encore sa femme. La tournée aux Etats Unis ne se fera pas ! Mais c’est cette même année que sort leur unique album qui trainait dans les tiroirs du label depuis plus d’un an.

A ranger entre Gong et Zoo
A voir dans les archives de l’INA 

Avant Cruciferius
Patrick Jean est le batteur du King Set de Michel Jonasz
Marc Perru débute sa carrière comme batteur du Bagad de Concarneau puis au sein du groupe Les Jerries.
Christian Vander et Bernard Paganotti ont créé Chineese en 1966.

Que sont-ils devenus ?
Après quelques mois de vie communautaire aux Etats-Unis, François Bréant retrouve Paris et fonde Ergo Sum puis Nemo en 1972 avec Marc Perru. En 1976, il accompagne Bernard Lavilliers jusqu’en 1983 tout en réalisant plusieurs albums solo. Il est au fil des étapes devenu un arrangeur de renom.
Christian Vander part deux ans en Italie. De retour en France, il créé Magma.
Bassiste de Francis Cabrel depuis plus de 20 ans, Bernard Paganotti est aujourd’hui encore un des musiciens les plus recherché de la place de Paris. Les inconditionnels le retrouveront avec plaisir sur de nombreux albums de Magma qu’il intègre en 1974 en remplaçant Jannick Top ou de son band, le Paga Group.
Né à Loctudy en Bretagne, Marc Perru (1947–2009) décède en 2009 à Quimper. Il est l’auteur de son autobiographique « Musichien ». Il jouera dans Nemo puis fera une belle carrière comme musicien d’Alan Stivell, Dan ar Bras, Mort Schuman, Sheila, Renaud, Didier Lockwood ou encore John Mac Laughlin
Après Cruciferuis, Patrick Jean parcourt le monde avec Demis Roussos. Il est aujourd’hui installé à Malmö en Suède où il continue de jouer, de peindre et d’écrire, notamment son autobiographie « Sans regrets (ou presque) »

Cruciferius pochette nice_way_of_life

Fiche technique de Cruciferius
Ou : Paris
Quand : entre 1967 et 1970
Genre : Rock
Line up
1967 : François Bréant (Claviers) – Bernard Paganotti (Basse, Chant) – Marc Perru (Guit, Chant) – Christian Vander (Batterie)
1967 : François Bréant (Claviers) – Bernard Paganotti (Basse, Chant) – Marc Perru (Guit, Chant) – Patrick Jean (Batterie)
Album
1969 : SP « Mister Magoo / Music town » (Egg)
1970 : « A nice way of life » (Egg / Barclay)

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Les Problèmes

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Alors que le groupe s’épuise dans des petits clubs de province, Christian Feschner, Directeur Artistique chez Vogue (et ami de la bande !), recherche un groupe pour accompagner un jeune poulain : Antoine. Quelques répétitions rue de Lappe plus tard et Les Problèmes sont fin prêts pour enregistrer le premier album de l’étudiant à L’Ecole Centrale (diplômé en 1966 !)… sous le nom d’Antoine et Les Problèmes. Et de profiter des séances pour mettre en boîte leur premier 45 tours 4 titres en tant que groupe. Pas de quoi nourrir un musicien, mais suffisamment intéressant pour décider d’en faire un métier et de partir jouer au Portugal, pays natal de Luis Rego. Or, ce même Luis Rego a oublié sa condition de déserteur au pays de Salazar. A peine franchi la frontière portugaise et la vieille estafette est soulagée du guitariste, immédiatement arrêté par la Police politique (PIDE) du pays. Pendant deux mois, le groupe va donner des concerts et tout tenter pour l’extraire de sa prison. Mais ce sont eux qui sont invités à regagner la France manu militari. De retour à Paris, ils découvrent que le titre « Les élucubrations d’Antoine » est N°1 eu Top et que plusieurs Olympia sont programmés ! Luis Rego est alors remplacé par l’ancien chanteur des Tarés, Jacques Dautriche. C’est avec lui que sont enregistrés deux nouveaux Super 45t. Des titres qu’ils interprètent en première partie d’Antoine à chacun de ses concerts avant de revenir sur scène l’accompagner.  Après l’Olympia, suit une tournée hexagonale où la vie de stars avec garde du corps rythme leurs nuits blanches et leurs concerts souvent colorés de jets de tomates (et plus si affinités) par les fans de Johnny Hallyday. Antoine ne chante-il pas que Johnny serait mieux en cage à Médrano ? Pour cette tournée post Olympia, Luis Rego est à nouveau à son poste, fraîchement libéré des geôles lisboètes. Pendant 1 an, la tournée des grands ducs va les propulser sur le devant de la scène médiatique. Et c’est à l’occasion d’une soirée organisée par le radio Europe1 que Gérard Rinaldi pastiche un titre d’Antoine avec l’accent du terroir… Les Charlots venaient de naître. Pour l’heure et sous le nom des Problèmes, les concerts continuent, seuls où en première partie des… Rolling Stones pour plusieurs dates dans le sud de la France. A noter qu’avec Téléphone, ils seront le seul groupe français à faire la première partie des Stones !
Fin 1966, le service militaire entre deux gendarmes rattrape Donald Rieubon. Un coup dure pour lui et le groupe qui le remplace par William Ollivier. C’est avec ce dernier que Les Problèmes et Antoine se produisent au Québec et en Italie. Une tournée qui marque la fin de l’aventure et fin des Problèmes. Début des Charlots, mais ceci est une autre histoire.
A noter qu’en 1988, Antoine et Les Problème (avec Jean Sarrus, Gérard Filippelli, Luis Rego et Donald Rieubon).remettent le couvert le temps d’un disque où ils reprennent leur vieux répertoire. La preuve en image.

A ranger entre El Toro et les Cyclones et Les Fantômes 

Avant Les Problèmes
Jean Sarrus a joué avec Les Tarés en 1964 puis Les Rebelles où l’on retrouve Gérard Rinaldi au Sax.

Que sont-ils devenus ?
Les Charlots pour Gérard Rinaldi, Luis Rego, Gérard Filippelli et Jean Sarrus

Gérard Rinaldi (1943 – 2012). Après les Charlots qu’il quitte en 1986, il fait une carrière dans le doublage de films et connait à nouveau le succès comme acteur dans la série télé « Marc et Sophie ».
Luis Rego quitte Les Charlots en 1971 pour se consacrer à 100% au métier d’acteur et tourner notamment pour certains films des… Charlots !
Jean Sarrus continue à faire vivre Les Charlots : gala (« Age tendre et tête de bois » en 2009 avec Gérard Rinaldi), conférences, biographie « 100% Charlot »… Il organise plusieurs festivals de musique Country et anime une émission sur ce thème sur Paris Première puis à la radio En 2013, on peut l’entendre aux Grosses Têtes de RTL
Gérard Filippelli se retire un peu du métier. On peut néanmoins l’entendre et le voir en 2013 dans le groupe King Biz
William Ollivier continue avec Antoine et lui monte un nouvel orchestre où jouera notamment un certain Herbert Léonard à la guitare.
Après son service militaire, Donald Rieubon jouera dans Gong, puis au sein du groupe de Hard Rock Labyrinthe (1970-1973), Tartempion et les Visitors puis accompagnera Nino Ferrer.
Jacques Dautriche devient Sullivan et sort un album sous ce nom en 1967. Album signé chez Vogue et produit par… Christian Feschner ! En 1983, il tente un retour avec le 45t « Anita / Ma fille ».

Fiche technique des Problèmes
Ou : Paris
Quand : entre 1965 et 1966
Genre : Rock
Line up
Gérard Rinaldi (Chant, Percussions) – Luis Rego (Guit) – Gérard Filippelli (Guit) – Jean Sarrus (Basse) – Donald Rieubon (Batterie)
1966 : Gérard Rinaldi (Chant, Percussions) – Jacque Dautriche (Guit) – Gérard Filippelli (Guit) – Jean Sarrus (Basse) – Donald Rieubon (Batterie)
1966 : Gérard Rinaldi (Chant, Percussions) – Jacque Dautriche (Guit) – Gérard Filippelli (Guit) – Jean Sarrus (Basse) – William Ollivier (Batterie)
Albums
Les Problèmes
1965 : SP « Si c’est la nuit / Il suffira d’un rien » (Vogue)
1966 : SP « Contre élucubrations problématiques » (Vogue)
1966 : SP « Les Problèmes » (Vogue)
Antoine et Les Problèmes
1966 : « Antoine » (Vogue)
1966 : SP “Je dis n’importe quoi, je fais tout ce qu’on me dit / Quand je pense à toi / Psychose (toujours) / Pas de problèmes » (Vogue)
1966 : « Antoine rencontre Les Problèmes » (Vogue)
1988 : « Antoine retrouve Les problèmes » 

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Les 5 Gentlemen

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Pas moins de 3 noms différents pour ces 5 Gentlemen marseillais dont le corse François Paoli. D’abord connu sous le nom des Ambitieux (1 EP), ils se font remarquer comme 5 Gentlemen après leur petit succès de 1967, « Dis-nous Dylan », qui les conduit jusqu’en Italie et en Allemagne. Ensuite, c’est sous le nom de Darwin’s Theory qu’ils sortent deux disques en Angleterre et en Italie. En revanche, ils sont toujours 5 Gentlemen lorsqu’ils accompagnent Peter Holm sur son EP « Monia« . Une courte mais belle carrière due autant à leur talent de musiciens qu’à leur sens de la composition. Car ils ne se contentent, pas de reprendre les standards américains comme le prouve leur magnifique 3ème EP qui est un véritable album de rock psychédélique que n’auraient pas renié des anglais comme les Pretty Things en pleine SFR Sorrow.

A ranger entre Les Boots et les Gypsis

Que sont-ils devenus ?
Guy Matteoni sort au moins 4 45t sous son nom dans les années 70. Il est devenu un des arrangeurs préférés de la variété française. En 2006, il est le chef d’orchestre de la tournée Age tendre et tête de bois depuis 2006 dont il signe tous les arrangements.
Jean Fredenucci est devenu artiste peintre
Claude Olmos joue de la guitare dans Alan Jack Civilisation en 1970, Cœur Magique (Voir ici)  en 1971 et surtout Magma. Il est toujours un guitariste très recherché dans le sud de la France. La preuve.

Fiche technique des 5 Gentlemen
Ou
: Marseille
Quand : entre 1964 et 1965. Reformation de 1967 à 1968
Genre : Rock
Line up
Jean Fredenucci (Chant, Basse) – Claude Olmos (Guit) – François Paoli (Guit) – Guy Matteoni (Claviers) – Michel Donat (Batterie)
Albums
Sous le nom des Ambitieux
1965 : SP « Danse, danse encore »
Sous le nom des 5 Gentlemen
1966 : EP « Cara-Lin / Trop tard / Oublie-moi / Cette fille-là » (Riviera)
1966 : EP « Dis-nous Dylan / Si tu reviens chez moi / Hosanna / Prie » (Riviera)
1966 : EP « Qu’as-tu Katioucha ? / LSD 25 / Je te veux / Olivier » (Riviera)
1967 : EP « Oum tse oum papa / Longue, longue nuit d’amour / Anna / Cent millions d’années av. Jésus-Christ » (Riviera)
1968 : EP « Twiggy / Mets du sucre dans ton café / Cinéma muet / La fabrique de savon » (Riviera)
2002 : Compilation « L’Intégrale 1965/1968 » comprenant l’ensemble des EP sortis sous le nom des 5 Gentlemen, celui des Ambitieux et les versions (inédites en France) en italien et en anglais.

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Les Bourgeois de Calais

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Simple formation acoustique entre 1958 et 1960 sous le nom de Black’n’White, le groupe électrifie sa musique en 1960 et devient Les Bourgeois de Calais. Il faut attendre 1 an pour que André Vasseur devienne le chanteur d’un groupe jusque là purement instrumental. Et aucun problème de nuisance sonore puisqu’ils répètent dans « La salle Centrale » tenue par les parents des frères Lachèvre. De bals en galas, le groupe s’impose dans la région jusqu’à passer à la télé, participant à la Coupe Age Tendre & Tête De Bois en 1962. Dans la foulée, une première maquette est réalisée à la demande du représentant du Nord de la France du label Pathé Marconi. Deux sessions enregistrées en direct d’où sortiront 8 titres édités sur deux disques souples… qui finiront par être perdus ! Les concerts reprennent et une autre séance d’enregistrement est programmée à Boulogne Billancourt. Malheureusement, une panne de voiture suivie d’un accident de la route annuleront ce rendez-vous. Plus grâve, Jean Guiguet est victime d’un éclatement de la rate. Il est remplacé par Joël Parmentier pour assurer les galas au Touquet où ils passent 3 fois par jour durant tout l’été ! Fatigué et déçu de l’annulation du studio, André Vasseur quitte le groupe. C’est le chanteur guitariste anglais Jeff Parker qui prend le poste. C’est donc avec lui que le groupe enregistre son premier 45t 4 titres en septembre 1962 avec un Jean Guiguet encore convalescent. Joël Parmentier est donc de la partie. A noter que deux titres originaux (« J’ai besoin d’amour » et « J’ai 20 ans ») sont signés Jean-Raoul Champion, le bassiste des Météores, groupe rival de la région. Ils commencent alors à tourner sur Paris et accompagnent Long Chris sur quelques dates. En 1963, ils enregistrent le deuxième EP chez Musinor, le label belge de Philippe Hornez, représentant Pathé Marconi. Grave erreur puisqu’ils sont sous contrat exclusif avec Pathé Marconi ! Le succès aidant, tout rentre dans l’ordre et le groupe poursuit sereinement sa nouvelle saison estivale au Normandy du Touquet et sillonne le sud de la France et l’Espagne. Sans Jeff Parker parti se marier en Angleterre. Il est successivement remplacé par le chanteur des Piranhas, puis André Vasseur qui marque là son grand retour.

Comme tous les groupes de l’époque le service militaire met à mal leur carrière. Un par un les musiciens partent, mais seuls Claude Lachèvre et Jean Guiguet arrivent à se faire réformer. Pour garder la main, les deux rescapés rejoigent un orchestre de bals en 1964.
En 1965, Les Bourgeois de Calais reprennent du service avec un line up remanié puisqu’au côté de Claude Lachèvre et Patrick Legros on retrouve les anciens Yeomen : le bien connu Joël Parmentier, Jean-Pierre Castelain et Jacques Gressier. Avzc Jeff Parker, ils partent enregistrer à Londres un EP qui ne verra jamais le jour et dont les titres ne sortiront qu’en 1995 !

Il faut attendre 1966 pour découvrir leur dernier EP où Pierre Lachèvre officie désormais derrière la console et Jacques Gressier comme organiste chanteur. Un dernier sursaut sans lendemain… Ou presque puisqu’en 1995 tous leurs morceaux sont édités et compilés avec de nombreux inédits. L’occasion de se retrouver et pour Jeff Parker et Pierre Lachèvre de remonter le groupe en 1997 avec trois nouveaux : Jacques Dusautoir à la basse, Francis Leroy à la batterie et Ian Pierce aux claviers. L’album « Souvenirs » témoigne de reformation. En 2004 avec Patrick Legros à la basse, ils remontent sur scène à L’Olympia pour un revival 60’s.

A ranger entre Les Chaussettes Noires et Les Lionceaux
A voir sur l’INA

Avant Les Bourgeois de Calais
Le groupe s’est d’abord appelé Black’n’Whitte entre 1958 et 1960
Joël Parmentier qui remplace Jean Guiguet pendant sa convalescence a joué au sein des Loups Noirs.
Joël Parmentier, Jean-Pierre Castelain et Jacques Gressier sont d’ancien Yeomen

Que sont-ils devenus ?
Jean-Pierre Castelain, Claude Lachèvre, Patrick Legros, Jacques Gressier et Joël Parmentier deviennent l’excellent groupe psychédélique Les Fleurs de Pavot ;
Jeff Parker devient vendeur de voiture dans son Angleterre natale et habite dans le même village que son idole Cliff Richard ;
André Vasssur dirige une société de transport à Boulogne-sur-Mer ;
Pierre Lachèvre est devenu kinésithérapeute ;
Après avoir été chauffeur de direction, Claude Lachèvre a vendu des voitures. Il est aujourd’hui à la retraite !
Jean Guiguet a longtemps tenu un café à Calais avant de retrouver un emploi à la Chambre de Commerce.
Patric Legros a travaille pour Sud Aviation à Toulouse ;
Jean-Pierre Castelain est devenu musicien de studio. Il a également managé Patrick Juvet, poursuivit une carrière solo avec, entre autre, les albums « Alberia » en 1974,  « Le miroir » en 1975 ou « De bric et de broc » en 1983. Il est aujourd’hui installé à Lausanne en Suisse où il dirige un studio d’enregistrement ;
Jacques Gressier a été professeur de musique à Versailles. Il est décédé en 1997.

Fiche technique des Bourgeois de Calais
Ou : Calais
Quand : entre 1960 et 1967
Site internet
Genre : Rock
Line up
1960 : Pierre Lachèvre (Guit) – Claude Lachèvre (Guit) – Patrick legros (Basse) – Jean Guiguet aka Bambino (Batterie)
1961 : Pierre Lachèvre (Guit) – Claude Lachèvre (Guit) – Patrick legros (Basse) – Jean Guiguet aka Bambino (Batterie) – André Vasseur (Chant)
1962 : Pierre Lachèvre (Guit) – Claude Lachèvre (Guit) – Patrick legros (Basse) – Jean Guiguet aka Bambino (Batterie) – Jeff Parker (Chant)
1963 : 1961 : Pierre Lachèvre (Guit) – Claude Lachèvre (Guit) – Patrick legros (Basse) – Jean Guiguet aka Bambino (Batterie) – André Vasseur (Chant)
1965 : Claude Lachère (Guit) – Patrick Legros (Basse) – Joël Parmentier (Batterie) – Jean-Pierre Castelain (Guit) – Jacques Gressier (Claviers) – Jeff Parker (Chant)
1966 : Claude Lachère (Guit) – Patrick Legros (Basse) – Jean Guiguet (Batterie) – Jean-Pierre Castelain (Guit) – Jacques Gressier (Chant, Claviers)
1997 : Jeff Parker (Chant) – Pierre Lachèvre (Guit) – Jacques Dusautoir (Basse) – Francis Leroy (Batterie) – Ian Pierce (Claviers)
Albums
1962 : EP « Nul rockeur / Les cavaliers du ciel” / J’ai besoin d’amour / J’ai 20 ans » (Pathé Marconi)
1963 : EP « Rue de tristesse / Je vous l’avoue / Ne crois pas que je m’en fous / Je veux tu veux » (Musinor)
1963 : EP « Round and round / Sur un marché persan / Le copain que j’ai choisi / Hully baby » (Pathé Marconi)
1966 : EP « Talking about my girl  / Michelle / High heel sneakers / Les filles dans le vent » (DMF)
1995 : Compilation “French 60’s EP Collection” (avec des inédits)
1997 : “Souvenirs”

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Les Goths

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Tout démarre en 1965 sous le nom de Welkins. Rapidement le groupe devient Les Goths avec Bruno Frascone (Guit), son frère Gino Frascone (Guit), Bernard Faucher (Basse) et Philippe Sauteur à la batterie. Ce dernier ne pouvant se déplacer pour les répétitions, il est écarté au profit… de Bruno Frascone. Leur producteur Yves Journiaux, trouvant que la formule trio fonctionnait mieux lui offre même sa première batterie.  Ancien DJ, il a ses entrées dans les radios et les maisons de disque et alimente chaque semaine les 3 musiciens en disques anglais et américains. Nous sommes en 1966 et le groupe répète à la salle du Donjon à Gisors où ils partagent les lieux avec les Senders. Pendant un an ils rodent leur répertoire sur les scènes locales et finissent par enregistrer leur premier 45t en 1968. Dans la foulée, ils entrent en studio pour graver l’album « Rêves de silence ». Sept titres seront enregistrés… Et puis EMI n’étant pas payé, pile la production et s’empare de l’acétate. Les 5000 exemplaires vendus du 45t n’ayant pas permis à Yves Journiaux d’avancer les fonds comme convenu. En 1969, Gino part à l’armée et décide à son retour de ne plus chanter et de se consacrer au jazz. C’est la fin des Goths… Ce qui ne marque pas la fin de leurs aventures discographiques puisque quarante ans plus tard le label français Mémoire Neuve retrouve les bandes de l’album ! C’est pourtant le label allemand Shadoks Music qui va sortir l’opus comprenant tous les morceaux enregistrés par le groupe entre 1965 et 1969.

A ranger entre Les Fleurs de Pavots et Ronnie Bird

Que sont-ils devenus ?
Gino Frascone est devenu peintre et enseigne la guitare
Bernard Faucher a abandonné la musique
Bruno Frascone est embauché par Michel Magne au célèbre studio du Château d’Hérouville où il travaille aux côtés de Dominique Blanc-Francart. Après une dizaine d’années aux Etats-Unis (1976-1986), il s’occupe aujourd’hui d’un théâtre de marionnettes itinérant, le Mainstream Theatre.

Fiche technique des Goths
Ou : Gisors
Quand : entre 1965 et 1969
Genre : Psychelelic
Line up
1965
 : Bruno Frascone (Guit) – Gino Frascone (Guit, Chant) – Bernard Faucher (Basse) – Philippe Sauteur  (Batterie)
1966 : Bruno Frascone (Batterie) – Gino Frascone (Guit, Chant) – Bernard Faucher (Basse)
Album
1968 : SP « Les jours étaient gris / Out of the sun » (Odéon / EMI)
1968 : SP « Goths » (Odéon / EMI)
2011 : « Rêves de silence » (Shadoks)

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Les Senders

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Comme nombre d’impétrants des 60’s, les Shadows influencent et coordonnent les premiers pas des jeunes Senders. Les normands y ajoutent Elvis qui va également donner son nom au groupe via sa chanson « Return to sender ». Les premiers concerts dans les salles de cinéma de la région et le groupe signe un premier contrat aux Pays Bas. Sans Jean Christian Elie qui n’a pas reçu l’autorisation parentale et finit par quitter le groupe en 1964 remplacé par Gérard Soulier. Pour leur premier SP, la face A plante le décor avec les reprises de « Be Bop a lula » et « What’d i say » tandis que  la face B contient deux titres originaux de Gérard Fournier. Le second EP sort en 1966 en jonglant avec le départ de Roland Dann qui choisit les études et Jean Louis Sannier qui doit choisir l’armée. Pressé à 300 exemplaires, il reste le dernier témoignage des normands qui s’arrêtent en 1968 non sans avoir connu un nouveau batteur (Manuel) pour cause de service militaire d’Henri Weber.

A ranger entre Les Goths et Les Bourgeois de Calais 
Blog des Senders

Que sont-ils devenus ?
Jean Louis Sannier continue la musique sous le nom de JL. John Davis.
Gérard Soulier est décédé.

Fiche technique des Senders
Ou : Vernon
Quand : entre 1961 et 1968
Genre
: Rock
Line up
1961 : Gérard Fournet (Guit) – Jean Louis Sannier (Chant) – Roland Dann (Guit) – Jean Christian Elie (Basse) – Henri Weber (Batterie)
1964 : Gérard Fournet (Guit) – Jean Louis Sannier (Chant) – Roland Dann (Guit) – Gérard Soulier (Basse) – Henri Weber (Batterie)
1966 : Gérard Fournet (Guit) – Jean Louis Sannier (Chant) – Albert Martinez (Guit) – Gérard Soulier (Basse) – Henri Weber (Batterie)
Albums
1964 : EP « Be Bop a lula / What’d I say / Confidences / Joan » (DMF)
1966 : EP “ Les cheveux longs / Good Stark / Well listen : Six guns » (DMF) – 300 ex.

 

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Rhythm Checkers

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Les Rythme Checkers, premier groupe de rock européen ? Tout démarre en Allemagne, à Sarrelouis exactement, où sont originaires Dave Kelly (Guit,Chant), Kurth Horbach, (Basse) et Norbert Hohlweg (Batterie) accompagnés du néerlandais Eddy Van Nelfen à la guitare. Le groupe de Beat Music tourne pas mal dans la région notamment à Strasbourg. Et c’est lors d’une de ces nombreuses sessions transfrontalières, en 1966, que le groupe se régionalise en recrutant l’alsacien Robby Stierheim en remplacement de Dave Kelly. Quelques temps plus tard, c’est autour du batteur des Skat Five d’être débauché par les « allemands ». Roland Bauer aka Bouboule devient alors le chanteur et le batteur du groupe. L’été de la même année, ils descendant à Juan les Pins pour une saison au Puce Palladium. Seule obligation : ne pas dévoiler que Roland Bauer est français ! Ce qui ne les empêche pas d’être rapidement repérés et d’ouvrir à l’Olympia pour Jerry Lee Lewis, puis pour Vince Taylor. C’est ensuite au patron de la Locomotive de tomber sous le charme de leur Rhythm n’ Blues matinée de Rock et de Soul et de les embaucher pour 1 mois dans son établissement. De retour à Strasbourg, ils enregistrent leur premier 45t avec deux titres composés par Roby Stierheim et Eddy Van Nelfen.
Début 1967, ils ouvrent pour Chuck Berry à l’Olympia ! Le concert est enregistré et un EP 4 titres live sort dans la foulée. Ce qui n’empêche pas le bassiste Danny Gentner de quitter le groupe et d’être remplacé par l’alsacien Danny Gentner. Le groupe s’installe alors pour plusieurs mois en région parisienne où ils jouent notamment au Tchoo Tchoo au Plessis Robinson. De retour à Strasbourg, ils se produisent avec Artwood et Sandie Shaw… Et split quelques semaines plus tard !
En 1972, Roland Bauer reforme le groupe avec les musiciens des Loves, plus Bruno Euka. Ils enregistreront un 45t sous le nom de Checkers.

A classer entre Les Senders et Vigon et Les Lemons
A voir sur Wat TV

Avant Rhythm Checkers
Robby Stierheim et Danny Gentner ont fait parti des Black and White
Roland Bauer joue dans les Skat Five.

Que sont-ils devenus ?
Robby Stierheim, Chris Hadfield et Roland Bauer forment les Meats avec les frères Dany et Max Sinclair ex-Purple and the Pussycat.
La reformation des Rhythm Checkers en 1972 poursuit sous le nom de Crucifer, groupe de rock progressif
Robby Stierheim est décédé.
En 2013, Roland Bauer tourne toujours sous le nom de Bouboule & the Barrdz

Fiche technique de Rhythme Checkers
Ou : Strasbourg
Quand : entre 1964 et 1967
Genre : Rock
Line up
1967 : Roland Bauer aka Bouboule (Chant, Batterie) – Robby Stierheim (Guit) – Eddy Van Nelfen (Guit) – Danny Gentner (Basse) – Chris Hadfield (Claviers)
1972 : Roland Bauer (Chant, Batterie) – Dany Gentner (Basse) – Michaël Czeninga (Guit) – Jimmy Bock (Claviers) – Bruno Euka (Guit)
Anciens membres
Dave Kelly (Guit,Chant), Norbert Hohlweg (Batterie), Kurth Horbach (Basse)
Albums
1966 : EP « Cause I need you / Theme of Rhytm Checkers / Said oh Yeah / On your way down the drain » (AGD) – 2000 ex.
1967 : EP Live “The Rhythme Checkers à l’Olympia” comprenant “Long tall Sallyl / Land of 1000 dancess / Kansas City / I can’t dance for you »
1972 : SP « C’est un rêve / Ouanita » (Schneider)
2010 : Compilation “66 / 67 Wild raw eurobeats” (Groovie Records)

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Rotomogus

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ROTOMAGUSTrois 45t et puis s’en vont. Rotomogus, qui avait tout simplement choisi le nom latin de leur ville Rouen, va marquer l’histoire du rock… Quarante ans plus tard !
Venant du jazz, les frères Péresse (ils jouent notamment l’orchestre de Philippe Lhommet qui allait fonder Dynastie Crisis en 1968) montent le groupe avec trois chanteurs, les frères Fontaine et Alain Villedieu auquel vient se greffer le batteur Jacky Billaux. En 1867, cette formation au line up atypique enregistre immédiatement un SP chez Polydor qui a la mauvaise idée de le sortir en mai 68. Si l’époque est aux pavés, le disque a également le triste privilège de sonner 60’s alors que les anglo saxons durcissent déjà le ton à la recherche d’un Hard Rock prometteur. Le deuxième 45t va en ce sens et donne une réponse normande à Vanilla Fudge et autres groupes de la scène américaine. Peine perdue, comme son prédécesseur, le disque finit dans les bacs à solde malgré le support de CBS qui permet au groupe d’enregistrer au studio Davout et de multiplier les belles premières partie dans les plus grandes salles parisiennes. Johnny Winter à l’Olympia notamment.
Pour le troisième et dernier 45t, ils ne sont plus que trois : les frères Péresse et Jacky Billaux. Sans maison de disques, ils enregistrent live 9 titres dans le studio parisien de Loulou Gasté (celui de Line Renaud) qui préfigurent avec deux ans d’avance ce que les Stooges puis les punks feront ensuite. Seul un SP est édité en catimini par un label local. Pas de quoi déchaîner les passions et après quelques mois de baloche, Rotomagus se sépare officiellement en 1972. Quarante ans plus tard, rangé des camions, ils s’aperçoivent qu’ils sont devenus cultes aux Etats Unis et au Japon ! De quoi ressortir les bandes et présenter une compilation de leurs titres en 2012 !

A ranger entre Les Variations et Quo Vadis

Avant Rotomagus
Les frères Péresse sont d’ancien Flamingeos

Que sont-ils devenus ?
Alain Fontaine et Jacky Billaux joueront dans Larry Martin Factory. Jacky Billaux est aujourd’hui décédé.
Après avoir enregistré en 1973 un disque de reprise de Led Zep sous le nom de Phoenix avec son frère, Sylvain Péresse devient responsable du service du personnel dans une entreprise pharmaceutique. Il est aujourd’hui à la retraite et habite toujours dans la région de Rouen
Pierre Péresse enseigne la guitare.
Bruno Fontaine, Francis Basset et Jean-Paul Goury montent le groupe Punch puis Mardi Sous la Pluie.

Fiche technique de Rotomagus
Ou : Rouen
Quand : entre 1966 et 1972
Genre : Rock
Line up
Bruno Fontaine (Chant, Percussions) – Alain Fontaine (Chant, Percussions) – Alain Villedieu (Chant) – Pierre Péresse (Guit) – Sylvain Péresse (Basse) – Jacky Billaux (Batterie).
Anciens membres
François Couliboeuf (Guit) – Jean-Pierre Goury (Basse) – Philippe Lhommet (Claviers) – Daniel Cauvet (Guit) – Jean-Françosi Duval (Chant) – Francis Basset (Guit)
Album
1968 : SP “Le haut du passé / Névada” (Polydor)
1969 : SP “Eros / Madame Wanda” (CBS
1971 : SP “Fightin’ cock / The sky turns red” (Butterfly)
2012 : Compilation “The sky turns red” (Lions Productions / Martyrs of Pop)

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Chorus Reverendus

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Chorus Reverendus (3 garçons, 2 filles) est le groupe du producteur Germinal Tenas. Créé en 1967 alors qu’il était directeur artistique chez Vogue s’occupant notamment d’Antoine et ses Problème, le quintet n’a sorti qu’un seul 45t. L’ambiance psychédélique des 4 titres n’a pas rencontré le succès escompté : « On va en entendre parler… » était écrit au verso de la pochette ! Distribué par Barclay, le disque n’est jamais mis dans les bacs. On fait mieux comme système commercial. Et Barclay n’hésite pas à demander à la maison de disque Termidor Organisation (de Germinal Tenas) le remboursement de l’avance : 45 000€ de l’époque ! Une fortune qui met fin au petit label et à son unique projet.

A ranger entre Jean-Bernard de Libreville et Chlotilde

Avant Chorus Reverendus
Germinal Tenas jouait dans le groupe toulousain Les Caïds : moyenne d’âge 14 ans ! Il sortent un 45t en 1963 et deviennent N°1 sur Radio Andorre.

Que sont-ils devenus ?
Germinal Tenas écrit des musiques de film (« L’antidote »…) et pour la TV (Palace…)

Fiche technique de Chorus Reverendus
Ou : Paris
Quand : en 1967
Genre : Psychédélique
Line up
Germinal Tenas – Jean-Marie Di Maria – Jean-Yves Gaillac
Album
1967 : EP “Quand demain – dans son euphorie” (Termidor Organisation)

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Les Pirates

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Véritables concurrents des Chaussettes Noires et des Chats Sauvages, Les Pirates ont connu un début de gloire entre 1960 et 1964. Mais pour eux aussi, la puissance du marketing et les joies du service militaire furent le couperet d’une carrière qui de toute façon aurait pâlie face à la vague anglaise, Beatles en tête. Pour les plus chanceux, les maisons de disque misèrent sur le chanteur (Eddy Mitchell, Dick Rivers…). Dany Logan sortit plusieurs 45T sans grand succès. L’histoire va donc oublier les Pirates. Dommage, car leurs nombreux EP (45t quatre titres) montrèrent une vraie appétence pour un rock qui, s’il reste quelque peu » amateur (pas plus que celui des concurrents de toute façon) n’en libère pas moins une délicieuse fragrance 60’s.
Tout commence en 1960 au Golf Drouot lorsque Dany Logan et Jean Veidly se disent que se serait peut-être à leur tour de monter un groupe de rock, lassé de leurs jobs alimentaires. Comptable à l’école pratique des Hautes études, rue de Varennes, Danny en est en tout cas convaincu et Jean qui accompagne Long Chris semble le copain idéale pour mener à bien cette  affaire. Autour d’eux les rejoignent : le vendeur de Panhard aux Champs-Elysées Jean-Pierre Malléjac, Jean-Pierre Orfino aka Hector, garçon de course au Crédit Lyonnais (et donc copain d’Eddy Mitchell !) et enfin le coiffeur pour dame Michel Oks, dernier à intégrer la bande.
Dès 1961, les premières répétitions les conduisent au studio de l’aveugle électricien Daniel Gouin qui a vu (sic) passer quelques mois auparavant les fameux 5 Rocks, futurs Chaussettes Noires. Se sentant prêts et fort d’un répertoire de reprises, ils auditionnent. Si Vogue dit non, Barclay les signe comme second groupe « maison » (encore et toujours les Chaussettes Noires) et finissent donc sur le label de Madame Barclay (de l’époque), Bel Air Records. Le premier EP est un succès immédiat avec 500 000 exemplaires écoulés. Et ce qui fonctionne avec les chaussettes Stemm pour la bande à Eddy, est aussi mis en pratique avec les Pirates de Dany Logan : un partenariat est signé avec le syndicat des produits laitiers. Si eux ne changent pas de nom, ils se retrouvent à venter les mérites d’un verre de lait quotidien et àe jouer au « Milkshake show » à l’Olympia en 1962.
Pendant deux années les EP et les galas s’enchaînent, faisant la Une des magazines spécialisés (Disco Revue) et passant à la télé (Paris Club, Age Tendre et Tête de Bois, etc.) Allant même jusqu’à figurer au programme du réveillon de l’unique chaîne de télé en décembre 1962.
C’est pourtant le début de la fin avec un Dany Logan qui souhaite faire une carrière solo avec grand orchestre et toute la variété que cela induit. Les Pirates auditionnent alors un nouveau chanteur, mais sans Jean-Pierre Malléjac parti au service militaire, la fameuse gangrène des groupes de rock des années 60. C’est Jean-Louis Licard qui le remplace. Et derrière le micro, l’anglais Francis Armitage. C’est avec lui qu’ils font un « Musicorama » en avril 1963. En revanche, c’est avec le tunisien Tony Morgan, un copain de Michel Oks, qu’ils enregistrent leur dernier EP. Plusieurs concerts suivront jusqu’au Gala de la Police de Lille début 1964. Fin de la partie.
En 1979, le groupe se reforme pour un unique album un peu bâclé et à oublier. Étaient au rendez-vous : Dany Logan, Jean-Pierre Malléjac et Jean-Pierre Orfino.  Triste retour.

A ranger entre Les Vautours et Les Champions

Avant Les Pirates
Francis Armitage a déjà sorti deux albums en Angleterre.
Jean-Louis Licart a joué au sein des Tritons.
Jean Veidly était d’artiste peintre avec quelques prix à son actif.

 Que sont-ils devenus ?
Daniel Deshayes (1942 – 1984). Après trois 45T sous son pseudo qui ne connurent pas un grand succès, Dany Logan se reconverti dans l’animation des centres commerciaux et autres foires. Il décède d’une crise cardiaque
Jean-Pierre Malléjac multiplie les boulots : immobilier, commercial, promotion… Il vit à Saint-Germain-en-Laye

Jean-Pierre Orfino sort deux albums sous son nom puis devient Directeur artistique chez Polydor et producteur, notamment pour son épouse Jeanne-Marie Sens.

Michel Oks a acheté en licence des marques (Coca Cola, Hollywood Chewing Gum…) qu’il décline sur différents supports.

Jean Veidly travaille dans les relations presse et l’événementiel. Il fut un temps le rédacteur en chef de Top Musique et journaliste  à Vidéo 7

Jean-Louis Licart (Voir Les Champions)

Fiche technique des Pirates
Ou : Paris
Quand : entre 1960 et 1964
Genre : Rock
Line up
Daniel Deshayes aka Dany Logan (Chant) – Jean-Pierre Malléjac (Guit) – Jean-Pierre Orfino aka Hector (Guit)Jean Veidly (Basse) – Michel Oks (Batterie)
Ont aussi joué
Robert Grospeigne (Guit), Claude Ciari (Guit), Francis Armitage aka Tony Victor (Chant) – Tony Morgan (Chant), Jean-Louis Licart (Guit)
Albums
Avec Dany Logan
1961 : EP « Oublie Larry / Le Jet / Je bois du lait / Tu mets le feu » (Bel Air Records)
1961 : EP « Cutie Pie / Mon petit ange / Ding dong et tchouga tchouga / Comme un fou » (Bel Air Records)
1962 : EP « Dany / Je te dis merci / Twist twist Baby / Caroline » (Bel Air Records)
1962 : « Twist de Paris / Spring twist / La route du twist / Oh ! Donne-moi ton cœur » (Bel Air Records)
1962 : EP « Laissez-nous twister / Cri de ma vie / Le Slow twist / Danse un twist » (Bel Air Records)
1962 : EP « Madison Time / P’tit wap / Sur ma plage / De tout mon cœur » (Bel Air Records)
1962 : EP « Le Loco-motion / Sheila / Dancin’ Party / Milk shake » (Bel Air Records)
1962 : SP « Entre toi et moi / Twist de Paris » (Bel Air Records)
1962 : « Salut les Amis »
1962 : « Milk Shake »
1974 : Compilation « Le Rock Des Années 60 Vol. 1 » (Disques Musidisc) – Album simple
1974 : Compilation « Le Rock des Années 60 » (Disques Festival) – Album double
1979 : « Quelques années plus tard » (Festival)
1990 : Compilation « Les Pirates Je bois du lait (Vol.1) (Musidisc)
1991 : Compilation « Les Pirates Vol. 2 (Musidisc)
1998 : Compilation « Les Pirates : L’intégrale » (Magic Records)
2012 : Compilation « Les Pirates avec Dany Logan » (Rdm)
2000 : Compilation « Les Pirates EP Volume 1 & 2 » (Twist)
Avec Tony Morgan
1963  : EP « C’est elle / Je pleure aussi / Joli cœur / Chérie ce s’ra moi » (Bel Air Records)

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The Something

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C’était la grande époque où toutes les pseudo stars françaises venaient d’outre Atlantique ou de l’autre côté de la Manche. Jean-Philippe Smet est américain et pour The Something, c’est la direction de Liverpool que leur label fait prendre à ces 5 gamins d’Amiens. Pour eux, l’histoire n’aura durée que 4 ans, entre 1964 et 1968. C’est sûr, la Picardie tient ses idoles ! Ils répètent une fois par semaine et donnent quelques concerts le week-end. Le groupe est amateur… Et arrivé à 20 / 21 ans, quand les copains travaillent et quand les parents mettent la pression, poursuivent contre vents et marées une carrière de saltimbanque n’est pas de tout repos. Ce qui n’empêche pas The Somethings de donner des concerts un peu partout dans le nord de la France et en Belgique, en première partie des Animals notamment, sans oublier le Ranch du Plessis Robinson (92), célèbre club inauguré par Johnny Hallyday. Et même d’enregistrer une EP à Bruxelles en 1967 qui sort chez Decca. Les Moody Blues enregistrement alors dans le studio d’à côté ! Pas de chance pour eux, leur disque sort en même temps que « White shade of pale » de Procol Harum et leur label engage toute la promo sur ces derniers. Pour couronner le tout, cinq étudiants de province chantant en français alors que l’invasion British Beat bat son plein… Les jeux sont faits ! En 68, le premier à partir est Dan qui s’installe définitivement chez sa petite amie. Le groupe de copains n’y résiste pas et The Something split dans la foulée.

A ranger entre The Boots et les Gypsys

Que sont-ils devenus ?
Gilbert Lefeuvre rejoint Les Volcans. Il sort ensuite un 45t chez Decca sous le nom de Gilbert Land, puis Gilbert Land Marquess. Sans succès, il retourne vers les études et devient prof. Ce qui ne l’empêche pas pendant 40 ans de chanter au sein des Ménestriers picards… Qui n’ont pas grand-chose à voir avec le rock !
Christian Truffet devient directeur régional dans une société américaine, Wings, qui distribue des additifs pour le pétrole.

Fiche technique de The Somethings
Ou : Amiens
Quand : entre 1965 et 1968
Genre : Rock
Line up
Christian Truffet (Chant) – Gilbert Lefeuvre (Chant, Guit) – Guy Demasure aka Dan (Guit) – Max Carl Devisme (Basse) – Jean-Pierre Pelhate (Batterie)
Album
1967 : EP « Le monde infernal » (Decca)
1967 : SP « Mister Lincoln / Oh non ! » (Decca)

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Les Sunlights

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Créé en 1961 par les frères Cogoni, Les Sunlights (d’abord nommé I Cogini avec un répertoire de chants italiens) ne sont pas très rock’n’roll avec leurs reprises et adaptations de chanson populaires comme « Le Déserteur » de Boris Vian ou « Les Roses Blanches » de Berthe Silva… Pourtant, ce sont bien eux qui accompagnent Gene Vincent en 1963 ou Les Moody Blues au début des années 60. D’origine sarde, la famille Cogini s’installe à Roubaix en 1951. Dis ans plus tard, les 3 frères remportent à Ciney, devant 10 000 spectateurs, le concours de « La Guitare d’or » et passent au Golf Drouot. Dans la foulée, Jean Vanloo leur décroche un contrat chez Decca. Ils vont accompagner Gene Vincent, faire la première partie des concerts des Animals, enregistrer « Le Déserteur », reprise de la version de Peter, Paul and Mary. Ils tourneront ainsi jusque dans les années 70 et sortiront une bonne trentaine de singles et EPs jusqu’en 1973. Si Serge multiplie les petits boulots dans le sud de la France, Aldo poursuit une carrière solo et Bruno monte un orchestre.

A ranger entre Adamo et Adriano Celentano

Après Les Sunlights
Les 3 frères se sont installés dans le sud de la France. Bruno Cogoni décède en 2007 à l’âge de 64 ans.

Fiche technique des Sunlights
Ou : Roubaix
Quand : entre 1961 et 1973
Genre : Chansons
Line up
Serge Cogoni (Guit, Chant) – Aldo Cogoni (Batterie, Chant) – Bruno Cogoni (Guit, Chant) – Jean-Paul Van Houtte (Basse)
Albums
1966 : “Les Sunlights” (Disc’AZ)
1968 : “Les Sunlights” (Vogue)
70’s : Compilation “Les Sunlights” (AZ / Impact)
1982 : Compilation “Les Roses blanches / Le déserteur” (Disc’AZ)
90’s : Compilation “ Tous les tubes”

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